- HYPERPLASIE
- HYPERPLASIEHYPERPLASIETerme d’anatomie pathologique désignant une exagération du processus de multiplication cellulaire aboutissant à l’augmentation anormale et persistante de la masse d’un tissu sans accroissement de la taille de ses cellules. Le tissu néo-formé est donc absolument normal, mais sa prolifération échappe partiellement au contrôle de l’organisme, comme on l’observe dans le cas de tumeurs bénignes.• 1902; « engorgement » 1866; de hyper- et -plasie♦ Pathol. Développement anormal d'un tissu, d'un organe, par multiplication de ses cellules (opposé à aplasie).⇒ hypertrophie.⇒HYPERPLASIE, subst. fém.MÉD., PATHOL. Prolifération excessive d'un tissu organique par multiplication de ses cellules qui conservent toutefois une forme et une fonction normale. Hyperplasie surrénale, congénitale, papillaire, mammaire, gingivale. Au voisinage et à la périphérie des zones dégénérées, le cartilage s'épaissit, s'hypertrophie avec hyperplasie des cellules (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p. 17).REM. Hyperplasique, adj. Caractéristique de l'hyperplasie. Des néoformations hyperplasiques qui entraînent des troubles mécaniques (CALMETTE, Infection bacill. et tubercul., 1920, p. 186). C'est une néoplasie d'origine nettement inflammatoire que l'on peut considérer comme représentant un stade hyperplasique (MÉNÉTRIER, STEVENIN ds Nouv. Traité Méd., fasc. 1, 1926, p. 245).Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1865 « engorgement » (LITTRÉ-ROBIN); 1873 (Ch. ROBIN, Anat. et Physiol. cellulaires, p. 223). Formé de l'élém. hyper- et du rad. gr.
« action de façonner, de modeler »; suff. -ie. Bbg. QUEM. DDL t. 8 (s.v. hyperplasique).
hyperplasie [ipɛʀplazi] n. f.ÉTYM. 1902; « engorgement », 1866; de hyper-, et -plasie.❖♦ Pathol. Augmentation importante du nombre de cellules (d'un tissu ou d'un organe), sans modification pathologique de la structure de ces cellules (par oppos. à aplasie). ⇒ Hypertrophie.❖CONTR. Hypoplasie.DÉR. Hyperplasier (s'), hyperplasique.
Encyclopédie Universelle. 2012.